WEBVTT

00:02:13.857 --> 00:02:14.107
C’était un 2 novembre si je me souviens bien.

00:02:14.107 --> 00:02:15.241
Il était tard et il faisait froid.

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On était en vadrouille avec Camille a la capitale et recherchait de l’essence.

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Tu parles d’une galère !

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Cette nuit-là, on est tombées sur un type qui nous rappelait quelqu’un…

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♪ Kelly is in her dressing room ♪

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♪ dressed up for the show ♪

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♪ Then/When suddenly the dark arrived ♪

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♪ John has blood in his hands ♪

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♪ Abe is a guilty man ♪

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♪ has he committed a murder ♪

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♪ She said it cannot serve you something ♪

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♪ or is it time finish me up ♪

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♪ it shall make me correct ♪

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♪ love make it last ♪

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[musique]

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[la musique s'estompe]

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[klaxon de voiture,
bruit de moteur de voiture]

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S’il vous plait, monsieur, on cherche
une station-service ouverte de nuit…

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Oui parce là, la réserve qui est notre
depuis une heure,

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on est à deux doigts de la panne sèche.

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[bruit de moteur de voiture,
klaxon distant]

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(Camille) Vous comprenez ce qu’on dit ?

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Do you speak French?
We’re looking out for the automobile.

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(Gerard) J’en ai vu une en libre-service
au troisième croisement derrière vous.

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Ah c’est hyper cool de votre part,
merci monsieur.

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Ah et au fait dites,
quand vous serez tout bleu,

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congelé au fond de l’eau, vous passerez
le bonjour aux poissons pour nous ?

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(Julie) Ouais, c’est ça ouais.
[Julie et Camille rient et s'en vont]

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(Julie) C’était lui
qui nous rappelait quelqu’un.

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Il s’appelait Jean Pierre,
enfin non, Gérard !

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Il ressemblait comme deux gouttes d’eau

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à un type qu’on avait vu
se faire écraser par un train

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quand on avait 8 ans.

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(Julie et Camille)
Allez, salut Jacques Mayol !

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[la voiture s’arrête]

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(Camille) Ah non, on a la poisse !

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Redémarre, allez ! Allez s’il te plait !

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Fais un petit effort, merde ! Allez!

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Allez!

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(Julie) Bonsoir monsieur !

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C’est un rebonsoir hein !

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Alors voila on vient de
tomber en panne d’essence.

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Je sais c’est pas de bonne hein !

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Mais on aurait éventuellement besoin de vos services

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pour… ben pour nous aider
à pousser la voiture jusqu’à la station.

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Monsieur ?

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Vous m’avez entendu ?

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(Gérard) Appelez une dépanneuse.

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(Julie) Une dépanneuse !
Ne soyez pas vache !

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Ça coute la peau des fesses
une dépanneuse…

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[claquement de porte de voiture]

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(Camille) Bon alors,
on ne va pas coucher là, quand même !

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On ne demande pas le monde bordel,
on veut juste un coup de main !

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Ah oui, c’est vrai, ça fait chier !

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On est à Paris,
alors c’est chacun pour sa gueule !

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C’est charmant !

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(Gérard) Vous voulez pas demander
de votre copine

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d’arrêter de bugler comme ça.
J’essaie d’en finir discrètement !

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(Julie) Non, c’est ma sœur !

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Elle a un caractère un peu trempé comme ça
mais elle éteint pas.

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(Gérard) Mois j’avais décidé
d’en finir ce soir.

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Alors excusez-moi
mais je vais en finir ce soir.

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(Julie) Bon écoutez,

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je vous promets qu’on vous ramène ici
après avoir rempli le réservoir.

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Après on vous laisse tranquille,

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vous pourrez vous noyer mille fois
si vous voulez !

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(Camille) Alors il fait quoi Jean Pierre ?

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Il meurt, il meurt pas,
il nous aide, il nous aide pas.

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(Julie) Ben, il fait pas trop le choix…

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(Camille) Oui, il nous fait chier surtout !

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(Julie) Bon alors Jean Pierre,
tous nous file ce coup de main ?

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(Gérard) Vous avez décidé de me pourrir
mon suicide, c’est ça ?

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(Camille) Oui, alors il va falloir
quand même passer à l’action

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parce que tu n’as pas l’air
très décidé-là Jean Pierre.

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(Gérard) D’abord arrêtez
de m’appeler Jean Pierre.

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Je m’appelle Gérard.

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Qu’est-ce que vous en savez
que je suis pas décidé à y aller ?

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Si je veux prendre 5 heures
avant de sauter c’est mon droit.

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(Camille) Oui, ben dans tes 5 heures
tu peux prendre 30 petites minutes

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pour aider 2 pauvres filles de la campagne
à pousser leur voiture quand même !

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(Julie) Calme-toi Camille, ça sert à rien.

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(Gérard) Et moi, je m’en fou de votre.

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Ben et pourquoi moi d’abord ?
Demandez à quelqu’un d’autre !

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(Camille) Mais putain, tu vois pas
que tu es le seul blaireau

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dans un rayon d’un kilomètre ?

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(Gérard) Comment vous m’avez appelé-là ?

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(Camille) Quand ça ?

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(Gérard) Là ! À l’instant, 
vous m’avez traité de quelque chose, non ?

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(Camille) Tu t’en souviens toi ?

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(Julie) Euh non, pas vraiment non…

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(Camille) Ah oui, c’était pas crétin ?

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(Gérard) Non, pas crétin…

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(Camille) Euh abruti ?

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(Camille) Cinglé ?

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(Camille) Débile profond ?

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(Gérard) Non, mais continuez,
ça va vous revenir, vous allez voir.

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(Camille) Sale con ?

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Merdeux ?

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Bouffon ?

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(Julie) Ecoute-là arrête,
je le sens pas du tout là Camille…

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(Camille) Ah mais oui,
ça y est ! Ce m’est revenu !

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Je le sais.
Je t’ai appelé gros blaireau !

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(Gérard) Non non "un blaireau", tout court,
il y avait pas "gros" dans la phrase.

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(Camille) Ah oui ça m’est venu en premier
parce que ça lui correspond plus,

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enfin je crois hein.
Tu trouves pas Julie ?

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[Julie et Camille se sauvent en riant]

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[un coup fort]

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[bruit d'arrachage]

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(Camille) Tu vas devoir nous la racheter Jean Pierre.

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(Camille) En tout cas, ce Renault n’y coute même pas.

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(Julie) Alors peut être dans les caisses
de voiture monsieur, même pas sur hein ?

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(Camille) Et si je trouve une roulante
je ne la prendrais certainement pas.

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(Gérard) La ferme,
mais vous la fermez jamais !

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Jamais vous la bouclez bordel !

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[Gérard sanglote]

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[music sombre]

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(Julie) On sentait bien qu’il était pas
dans son assiette, Gérard.

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Il nous avait dit qu’il était marié
à un top model

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et qu’il était chirurgien orthopédique.

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Ça se voyait, ses chaussures…

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Il portait des Bergelins coquilles
aux métal Blanc de Gris, enfin du « gray »

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On avait bien vu qu’il était pas prêt
à se balancer d’un pont en tout cas.

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C’était clair qu’il avait besoin d’aide
ou d’un petit quelque chose.

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(Gérard) Je pensais éventuellement
vous demander un petit quelque chose.

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(Julie) Une dernière volonté ?

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(Gérard) Oui c’est ça, c’est un peu
comme une dernière volonté.

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Enfin, c’est un peu délicat à demander.

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(Camille) Bon ben vas-y balance.

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(Gérard) Okay.

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J’aimerais que vous m’aidiez
à sauter du pont.

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(Julie) Attends…

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C’est pas très banal
comme petit quelque chose ça Gerard !

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(Camille) Oui bon, tu veux qu’on
te pose/dépose en gros, c’est ça ?

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(Gérard) Ouais, tout seul j’y arriverais pas.

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(Julie) Ah non,
c’est délicat quand même hein.

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Puis nous on est
des filles de la campagne !

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(Gérard) Je vois pas le rapport.

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Mais c’est pas grave. Laissez tomber.

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Déposez-moi, je vais me débrouiller tout seul.

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(Julie) Gérard, on n’a pas envie
de se faire accuse d’un meurtre seulement.

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Avec les nouvelles voix/voies

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ce serait des flics qui seraient contents
de nous pincer.

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(Gérard) Ben vous oubliez que sans vous

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je serais déjà certainement
au fond de l’eau !

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Vous ne commettez pas un meurtre,
vous rétablissez juste l’ordre des choses,

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enfin je pense que
vous me devez bien ça non ?

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(Camille) Enfin, en tout cas
pousser quelqu’un dans la Seine

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avec un poids accroche au pied,

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c’est considéré comme un meurtre,
excuse-nous.

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(Julie) Oui. Ça s’appelle
crime avec préméditation.

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(Gérard) Oui mais pour être accusé
de meurtre,

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il faut qu’il y ait un témoin
pour vous dénoncer.

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(Camille) Bon enfin, il suffit du type
qui promène son lien-Che.

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(Gérard) Okay, combien ?

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(Camille) Combien quoi ?

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(Gérard) Vous avez très bien compris.

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Combien pour vous débarrasser de moi ?

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(Julie) On n’a pas forcément envie
de se débarrasser de toi !

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(Gérard) Oui bien,
moi je dois me débarrasser de moi.

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Alors répondez-moi combien vous prenez ?

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(Camille) Je sais pas moi...

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Combien ça prend à un tueur à gages
en général ?

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(Gérard) Bon je vous propose
5 mille euros.

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(Camille) 5 mille ! C’est tout ?
Ah mon pauvre, l’arnaque !

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(Julie) Pourtant on ne va pas
commettre un meurtre pour des clopinettes

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par aider non plus hein ?

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(Gérard) Bon alors 8 mille.

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(Camille) Non mais tu nous prends vraiment
pour des charlots hein ?

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Attends…
tuer quelqu’un c’est minimum 15 mille…

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(Gérard) 15 mille ! Je pense pas.
Non, trop cher pour moi.

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(Camille) De toute façon ils vont pas
te servir ces 15 mille quand tu seras mort.

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Alors tu ferais mieux de nous
laisser les sans discuter !

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(Gérard) Oui mais enfin,
si jamais j’arrivais en échapper

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j’aurais dépensé 15 mille pour rien !
Ah non, non trop risqué !

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Camille) Attends, mais c’est à toi
de faire en sorte d’être bien mort hein ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
C’est fini la tentative de suicide,
il faut pas te rater !

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(Gérard) Bon 13 mille
c’est mon dernier prix.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Camille) 14 quatorze

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Gérard) 13.5 treize cinq

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Julie) Bon allez on dit 13.7
et on n’en parle tout. D’accord ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Gérard) Chèque

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[Camille rit]
Chèque ? T’est malade ou quoi ? Cash…

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(Gérard) Treize mille sept cent cash !
Mais il est 3h du matin !

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(Camille) Mais tu te démerdes mon pote !
C’est pas notre problème !

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Si tu veux qu’on te pousse,
on prend 13.7 en liquide et maintenant !

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(Gérard) Cette montre
m’a couté 16 mille euros.

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Aujourd’hui,
vous pourrez facilement tirer 14 mille.

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(Camille) Oui, ben alors là tu pourrais
très bien nous bananer/balader

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parce qu’on n’y connait rien en montres.

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(Gérard) C’est une Rolex !

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Écoutez, il est tard, je dois en finir
une bonne fois pour toutes, hein ?

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Si vous avez pas confiance en moi

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on se récale on s’y revoit tout
au bistro d’à côté,

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je vais bien vous trouver
un poivron ou deux

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qui vont me pousser du pont
pour un billet de 50 euros !

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Si je vous dis que cette Rolex vaut
14 mille euros,

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c’est qu’elle en vaut 14 mille ! Ferme !

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(Camille) Cool Gérard, tu vas pas
nous péter, nous jurer tant !

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On la prend ta Swatch !

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(Julie) Excuse-nous, mais on n’a pas envie

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de se faire rouler dans la farine,
c’est tout !

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(Gérard) Non mais, c’est de la qualité hein,
vous avez ma parole.

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(Gérard) Vous me laissez juste 2 minutes…

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(Julie) Ah non !

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Moi, je dis qu’il faut y aller
tant qu’il y a personne !

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(Gérard) C’est bon, vous êtes pas
à 2 minutes près !

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(Camille) Non mais vas-y, vas-y,
prend-le, tes 2 minutes !

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(Gérard) Merci !

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[musique pesante]

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(Gérard) Voilà, on peut y aller.
Je suis prêt.

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(Julie) Bon alors,
on fait quoi maintenant ?

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(Gérard) Ben, vous allez essayer
de me pousser…

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(Camille) Et tu vas te laisser faire ?

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(Gérard) Ah ben, certainement pas.

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(Julie) Comment ça, certainement pas ?

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(Gérard) Non mais réfléchissez,

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si j’arrive pas à me jeter
tout seul dans le vide

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c’est qu’il y a mon instinct de survie
qui m’empêche de le faire.

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C’est instinct de survie
ne va pas s’envoler

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parce que je vous ai demandé
de me pousser !

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(Camille) Tu comprends
ce qu’il raconte, toi ?

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(Julie) Non, pas vraiment, non.

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(Gérard) Mais mon instinct de survie
vient déjà à cet instant de manifester…

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Non mais lâchez moi.
Oh, arrêtez ! Au secours !

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(Camille) Le sac !
(Gérard) À l’aide !

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(Camille) Remette le sac !
(Gérard) À l’aide !

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(Camille) Mais ferme la putain !

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(Gérard) À l’aide ! Au secours !
On veut me suicider !

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(Julie) Arrêtez ça, il y a un mec !

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(Camille) Ah putain, le type qui promène
soi et le chien !

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(Camille) Il y a d’autres trucs à filmer
à Paris, non ?

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(le type)Ouais.

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(Julie)
Bon alors qu’est-ce que t’attends ?

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Vas-y passe ton chemin !

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[couinement de chien]

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(Camille) Okay, file-moi tes bergelins…

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(Gérard) Ah bon !

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(Camille) Discute pas,
file-moi tes bergelins, bordel !

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T’es le type qui intervient jamais
lors d’une agression toi, c’est ça ?

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(le type) Ouais.

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(Julie) Et même si c'est une femme
qui fait ça à un type ?

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(le type) Ouais.

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(Camille) En gros, finalement
t’es l’enculé de service quoi ?

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(le type) Ben ouais.

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(Camille) Le parfait enculé
qui promène son chien…

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(le type) Ouais.

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(Camille) Et qu’est-ce que tu vas en faire
de cette vidéo après ?

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Tu vas la balancer au flic j’imagine ?

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Sinon tu serais pas l’enculé de service.

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[aboiement craintif de chien]
(le type) Ouais.

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[bruit d'estampage]
[couinement de chien]

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(Camille) Bon ben voilà !

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Plus de témoin gênant avec son lien-Che…

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Bon alors, on en était où ?

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(Gérard) Euh… vous,
vous étiez assise avec le sac

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et vous, vous me poussiez—

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(Camille) Ouais, bon allez,
il y en a marre, saute qu’on en finisse…

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(Gérard) Pardon ?

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(Julie) Non, Camille,
ça c’est pas possible écoute…

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(Camille) Saute je te dis.

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Je sais que ton fort instinct de survie
c’est de la foutaise, saute…

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(Gérard) Comment ça là, mais comme ça ?
Sans sommation ?

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Je vous rappelle qu’on a un marché !

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(Camille) Rien à foutre, saute !

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(Julie) Camille ! Tu oublies qu’on vient
de nous filmer en train de le balancer !

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(Camille) Putain, ouais, tu as raison !

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(Gérard) Mais alors là
ça change tout !

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J’ai tout d’un coup
très envie de me jeter de ce pont !

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(Camille) Ah ouais !
Tiens, c’est magique ça ! Et pourquoi ?

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(Gérard) Parce que vous allez essayer
de m’en empêcher.

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Je trouve ça très excitant.

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(Camille) Et si on te n’en empêche pas ?

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(Julie) Camille !!!

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(Camille) Gérard ! Gérard !
Fais pas le con Gérard !

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(Gérard) Moi, je vais savourer
cet instant, croyez-moi.

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(Julie) Gérard ! Tu vas pas faire ça ?

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(Gérard) Je vais me geler…

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[Julie pousse un cri]
Fais pas l’idiot Gérard !

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(Gérard) Relâchez-moi !

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(Julie) Arrete !
Tu vas pas nous faire ça !

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(Gérard) Lâchez-moi je vous dis,
je veux mourir !

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(Camille) Arrête de dire
que tu veux mourir !

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On méri… tu mériterais qu’on porte plaint
– espèce d’enfoiré…

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(Gérard) Non non, faites pas ça !

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[Camille pousse un cri de satisfaction]

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(Julie) Camille dépêche-toi !
Coupe cette corde !

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(Gérard) Dépêchez-vous, votre sœur
ne va pas pouvoir tenir plus longtemps !

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(Julie raconte) Bon, on était partis
pour le laisser en plan

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mais on n’a pas réussi.

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Pauvre Gérard !

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Il nous faisait de la peine !

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Il était comme un souvenir
égare dans le temps

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qui avait besoin de retrouver son époque.

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[muaique]

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(Gérard) Si j’avais su
que ce serait si compliqué

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je ne serais pas lancé
dans cette histoire de suicide.

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(Camille) Ouais, nous on sait
quel est ton problème Gérard.

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(Julie) Ouais. On sait précisément
ce problème qui complique.

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(Gérard) Ouais, je sais que c’est la peur…

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(Camille) Pas du tout. Non pas du tout.
La peur n’a rien à voir là-dedans.

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(Julie) Non, tu fais partie de ces gens

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qu’ont pas assez de bonne raison
pour mourir.

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(Gérard) Comment ça ?
Mais quelle bonne raison ?

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(Camille) Tu vois ? J’en étais sure.
Il en a même pas !

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(Gérard) Qu’est-ce que
vous allez lui dire, à ma femme ?

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(Julie) Ben ce que tu veux…

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(Gérard) Que j’étais
vraiment détermine à mourir

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
mais vous avez tout fait
pour m’en empêcher.

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(Camille) Oui, ça, ça me paraît bien
que oui/comme aider.

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(Gérard) Ne parlez pas de l’histoire
de bonne raison – elle comprendrait pas.

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Elle comprendrait ça pour de la peur.

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(Camille) Oui bon, comme tu veux Gérard.

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(Gérard) Ah vous êtes vraiment
de jolies filles toutes les deux.

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[cris de femme au fond]
(Gérard) Entrez.

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(Gérard) Faites pas attention au désordre…

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[cris de femme au fond]

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(Gérard) Derrière, c’est notre chambre,
apparemment elle dort pas.

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Ça devrait pas durer trop longtemps,
on l’attend dans la cuisine.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Camille) 
Dis, c’est ta femme qu’on entend là ?

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(Gérard) Oui. Là tu crois.

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(Camille) C’est qui le…
le mec avec’elle dans le lit ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Gérard) Ben c’est moi !
Qu’est-ce que vous voulez que ce soit ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
Ici, c’est pas moi
qui est derrier cette porte.

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Vous devriez par dire que c'est une salope
parce que c’est à ce point ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Camille) Ah non non !

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(Julie) Pas du tout !
On la connait pas sans doute

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(Camille) On n’est pas du genre
de juger à la aveuglette.

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Mais euh… Mais il y a quand même
un truc bizarre non ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Gérard) Bizarre ?
(Camille) Oui.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Gérard) Qu'entendez-vous par "bizarre" ?

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[tintements de verres]
[silence gênant]

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[cris de femme continuent dans le fond]

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[les cris s'arretent]

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(Camille) Euh Gérard ?

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(Gérard) Ouais ?

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(Camille)
C’est quoi ta taille de chemise ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Gérard) Pourquoi ça ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Julie)
Réponds juste à la question Gérard.

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(Gérard) Je fais « small » …
à tendance médium

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(Camille) Alors pourquoi on a trouvé
du XXL dans le couloir ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Gérard) Je sais pas.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Camille) Tu sais pas.
Bon moi je vais te dire pourquoi Gérard.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
Il va falloir que
tu voies la réalité en face.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
Ta femme couche avec un mec
qui est plus belle est-ce que toi.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Gérard) Tu veux dire que
ma femme est une salope ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Julie) Ah non. Non non, on dit pas ça.
On dit juste que toi t’a l’impression

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
d’être en train de coucher avec ta femme
tranquillement à côté

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
mais qu’en réalité
tu te voiles la face Gérard.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Camille) Voilà. Parce que tu es le mec
qu’on a rencontré il y a 2 heures

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sur un pont qui a tenté de se suicider.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
Donc c’est pas possible ton histoire Gérard.

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(Gérard) Vous avez aucune preuve.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Julie) Il faut qu’il y ait une preuve ?

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Camille) Qui c’est
qui nous a filé sa Rolex

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pour qu’on la laisse balancer
du pont tout à l’heure ?

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(Gérard) J’ai jamais vu cette montre
de ma vie.

99:59:59.999 --> 99:59:59.999
(Camille) Quel menteur !

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(Julie) Non mais attends,
il dit ça pour protéger sa femme.

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(Gérard) Ma femme n’est pas une salope !

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(Camille) Si Gérard, voilà
ta femme est une vraie salope

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qui s’envoie en l’air avec un inconnu.

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(La mannequin) Mais qui vous dit
que c’est un inconnu ?

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(Gérard) Ce n'est rien, ma chère.
Dis-leur toi que tu fais l’amour qu’avec moi.

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(Julie) Cette dame causerait une réclame
pour les sous-vêtements !

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(La mannequin) Je suis une réclame
pour des sous-vêtements.

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Ouvrez ce magazine à la page 43.
Vous verrez bien.

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(Camille) Je le savais bien
que c’était bizarre Gérard.

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Tout le monde sait que
ce genre de meuf prend son pied

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qu’avec la réclame de parfum pour homme.

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(Le mannequin) Euh bonjour. Excusez-moi
vous n’aurez pas vu une chemise par hasard ?

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Merci.

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(Gérard) Excusez-moi, je peux vous poser
une question importante ?

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(Le mannequin) Oui.

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(Gérard) Vous faites
des réclames de parfum ?

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(Le mannequin) C’est marrant
que vous me parliez de ça

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parce que justement je vais faire
une grosse campagne pour un Roumanie.

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Ha ha ha ha !

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(Camille)
Bon ou tu cours comme ça Gérard ?

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(Julie) On a l’idée de ce que tu veux faire
mais s’il te plait ne le fais pas.

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(Gérard) C’est marrant.
Tout a l’heure vous étiez prets à m’aider

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pour 14 mille euros
sans connaitre mes raisons.

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Maintenant que j’ai une raison valable
de mettre à terme a mes jours

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vous jouez les anges gardiens.

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(Julie) Ah oui c’est quoi
ta fameuse raison valable ?

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(Gérard) J’ai un chagrin d’amour.

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(Camille) T’as un chagrin d’amour ?
Ah c’est le bon ça, parce que ta femme t’a quitté ?

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(Gérard) Non parce qu’elle me trompe
avec toute l’agence pub voilà il faut le dire.

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(Julie) Oui bon ben elle t’a pas quitté
donc tout va bien hein ?

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(Gérard) Vous comprenez rien hein ?
C’est moi qui la quitte.

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(Camille) Oh là là,
mais sois pas con Gérard

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(Gérard) Elle me soigne même pour mon fric, on est tous d’accord là-dessus.

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(Camille) Eh ben c’est déjà pas mal Gérard !

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Tu nous a dit qu’elle aurait du mal
à t’aimer pour ton physique.