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(Musique)
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Une personne sur cinq aux Etats-Unis
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a un handicap.
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La plupart des handicaps
sont imperceptibles
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Les personnes qui ne sont pas
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confrontées au handicap dans leur vie
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se comportent comme si
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elles devaient s'en éloigner le plus
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car c'est embarrassant et inhabituel.
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Ce que nous essayons de faire,
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c'est de rendre familier
ce concept de handicap.
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Un énorme effort national s'est développé
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pour créer des ressources
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afin d'aider les organisations
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qui font appel aux volontaires,
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à comprendre et à avoir les outils
pour être inclusifs
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et permettre à chacun de venir
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et travailler bénévolement
en utilisant leurs talents
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quels qu'ils soient
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Les personnes dans le besoin
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devraient comprendre que le fait
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de les soutenir,
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c'est un processus d'aide,
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ça n'a rien à voir avec la personne,
c'est de l'aide.
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C'est juste l'espoir
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de quelque chose de meilleur
ou plus facile pour les plus défavorisés,
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peu importe ce qu'ils sont, ou ce que sont
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les personnes qui donnent un coup de main.
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Comme si des personnes
atteintes d'un handicap
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construisaient des maisons
pour des handicapés.
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Elles seraient les mieux placées !
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L'important c'est que chacun
puisse donner et recevoir,
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La personne, le handicap,
n'ont rien à voir.
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Je fais ce que je fais pour aider,
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je donne de mon temps,
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Je sais que j'ai de la gratitude
en retour,
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des remerciements des plus défavorisés,
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et de ceux qui sont aidés,
et ça me suffit.
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Alors chaque expérience est importante..
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Ce qui importe dans le volontariat,
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c'est que ce rapprochement qui se créé,
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au sein de la communauté, socialement,
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et l'opportunité de donner en retour,
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sont tellement bénéfiques
pour tout le monde,
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pas simplement psychologiquement
et spirituellement,
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mais également physiquement.
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L'espérance de vie est allongée,
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lorsqu'on est actif
à travers le volontariat.
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La santé s'améliore
et les douleurs diminuent,
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et le handicap se ressent moins.
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On y est, on l'a fait,
sous le soleil d'Hawaii,
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mon marteau est prêt,
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Je suis prêt à planter des clous,
je suis prêt à travailler !
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Souvent on hésite et à m'approcher,
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et à me parler,
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à cause de mon handicap.
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Je sais que ce n'est pas volontaire.
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Parfois, les gens s'adressent à ma femme.
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Si je suis avec ma femme,
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ils vont s'adresser à elle et non à moi.
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Récemment lorsque j'étais à l'aéroport,
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j'attendais mes billets.
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L'agent ne m'a pas tendu mes billets.
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Il les a tendus à ma femme.
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et il interrogeait ma femme
à mon sujet,
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et moi "Je suis juste là,
*je suis devant vous,
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j'entends ce que vous dites".
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Vous savez, je pense qu'on est tous pris
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par nos propres vies,
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et on veut faire autre chose,
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et nous donnons de notre temps,
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car nous voulons donner
à la communauté.
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Les gens pensent
que si vous avez un handicap,
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vous ne pouvez pas faire du volontariat,
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ni quoi que ce soit.
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Et je pense que c'est vraiment important.
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Je pense juste que
c'est vraiment important
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qu'on sache que les personnes
atteintes d'un handicap
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sont juste là,
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et qu'elles font la différence
aux yeux du monde.
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J'ai été arrêté, et le policier,
au lieu de s'approcher de la voiture,
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comme ils font d 'habitude,
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en disant "Regardez votre conduite,
avez-vous votre permis ?"
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Et non, au lieu de ça,
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il a pris son haut-parleur
pour dire :
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"Posez vos mains à l'extérieur
de la portière,
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tout de suite !" ,
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et quand j'ai crié
"je n'ai pas de bras",
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il a sorti son arme
et je le voyais dans mon rétroviseur,
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derrière sa portière,
prêt à tirer
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La seule chose qu'il me demandait
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était l'unique chose
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que je ne pouvais pas faire,
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malgré toute ma bonne volonté.
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Je pense que chaque fois
qu'une personne atteinte d'un handicap
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sort de chez elle et vit sa vie
sans avoir honte ni peur,
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elle transmet un message.
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Je pense qu'en vieillissant,
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en termes de stigmatisation sociale,
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les gens sont moins disposés
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à comprendre la diversité
et les différences.
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Historiquement il y a eu
des incompréhensions,
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comme pour n'importe quel
mouvement des droits civiques.
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Les personnes atteintes d'un handicap
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sont globalement encore en marge.
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Je pense que les gens ont peur,
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ils ne sont pas habitués
à certaines situations,
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Plus on est habitué à chaque
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situation qui semble embarrassante,
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plus on devient compréhensif
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et plus on a de compassion.
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La première fois que j'ai dû aider Nancy
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Je me demandais
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de quoi était capable une personne aveuble.
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Si vous leur demandez ce dont ils ont besoin pour faire un travail,
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après leur avoir expliqué le travail,
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ils vous diront ce dont ils ont besoin pour l'effectuer,
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ou vous diront que ce n'est pas possible.
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Ce n'est pas sorcier.
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Vous devez discuter directement
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avec la personne que vous voulez engager
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pour une tâche particulière,
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et elle vous dira
de quoi elle a besoin.
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J'étais très nerveuse, je ne savais pas à quoi m'attendre,
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je n'avais jamais enfoncé des clous,
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particulièrement pour la construction d'une maison,
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et j'ai réussi en étant guidée
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par des personnes qui ont l'habitude,
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ils m'aidaient à m'aligner.
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Tout le monde était tellement gentil.
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Etre capable de travailler avec quelqu'un qui a un handicap
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a ouvert mon esprit sur tout ce que ces personnes
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peuvent vraiment réaliser.
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Depuis que je travaille beaucoup pour Corporate America,
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s'ils ont un employé qui a un handicap,
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comment devraient-ils le traiter ?
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Je réponds "Pas différemment.
Traitez-le comme les autres".
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Les gens se ressemblent plus qu'ils ne sont différents
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Quand vous regarder quelqu'un
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qui a un handicap visible,
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vous avez certainement des idées préconçues
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quant au travail qu'il peut accomplir.
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Je réponds "Essayez de ne pas penser à ces idées préconçues
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et regarder plutôt les possibilités qui se présentent.
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Un handicap peut être vu comme une possibilité.
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Le sens de "différences" ne signifie pas "déficit",
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mais juste "différence".
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Si je me porte volontaire pour faire quelque chose
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pour faire quelque chose,
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c'est parce que je veux faire partie de la solution,
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ou de l'équipe,
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et je veux vraiment aider.
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Quand quelqu'un
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qui ne vous connait pas très bien,
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et ne sait pas ce que vous vivez
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et assure qu'ils sait mieux que vous
de quoi vous êtes capable,
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est une incompréhension très commune.
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Certaines personnes supposent,
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quand j'essaie d'effectuer une certaine tâche,
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que j'en suis probablement incapable
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à cause de mon handicap.
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Les questions franches
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sont toujours le meilleur moyen
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d'éviter autant que possible la gêne.
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Accompagner les volontaires
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en fonction de leur handicap,
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signifie qu'il faut juste penser de manière créative
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aux tâches qu'il faut effectuer.
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En abordant les volontaires de la manière,
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dont vous aborderiez n'importe quel volontaire,
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en disant "C'est qu'il faut faire,
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comment vois-tu les choses ?"
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On s'ouvre à toutes les propositions,
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on peut faire quelque chose ,
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alors ces personnes peuvent se montrer
étonnement créatives et efficaces.
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Espérons qu'il y aura une prise de conscience
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lorsqu'on cherchera des bénévoles,
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et qu'on se souviendra,
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pas forcément ce mot "souvenir",
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mais qu'on pensera qu'on peut employer
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des volontaires ayant un handicap dans n'importe quel programme.
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C'est regrettable
lorsque quelqu'un dit
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"Je ne pense pas
que tu devrais faire ça,
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je ne pense pas
que tu puisses faire ceci ou celà".
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Par exemple,
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supposer qu'une personne en fauteuil roulant
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est uniquement capable
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de travailler devant un ordinateur est simplement faux,
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et supposer que je pourrais être
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un joueur de football professionnel
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au lieu d'un guitariste,
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c'est juste une supposition fausse.
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Vous ne pouvez pas juger un livre
à sa couverture.
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On ne doit pas choisir nos rêves
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en fonction de ce qui est supposé
les limiter.
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On devrait décider de ce qu'on veut faire,
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et ensuite trouver les moyens de le faire,
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et cela concerne toutes les situations, pour tous.
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Il faut nous ouvrir un peu plus.
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(Musique)
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