Comment détecter les fake news - FactCheck.org

http://www.factcheck.org - Lisez plus sur: https://www.factcheck.org/2016/11/how-to-spot-fake-news/

Les fakes news n'ont rien de nouveau.

Mais avec les réseaux sociaux, les
histoires bidons se transmettent

plus et plus rapidement qu'elles ne le
faisaient avec ces bons vieux emails.

Un grand nombre de ces affirmations
virales ne sont pas des informations

mais de la fiction, de la satire
et des autres efforts

qui ont pour but de faire croire
aux lecteurs qu'elles sont vraies.

Voici des stratégies pour se protéger
des fakes news.

Connaissez-vous la source ?
Est-elle légitime ?

A-t-elle été fiable par le passé ?

Si ce n'est pas le cas,
mieux vaut ne pas croire ce qu'elle dit.

Si un titre tape-à-l'œil a attiré
votre attention,

lisez-en un peu plus l'article
avant de partager l'information choquante.

Même dans les vraies nouvelles,
le titre ne dit pas toujours tout.

Mais les fakes news,
surtout celles qui sont satiriques,

peuvent inclure plusieurs
signes révélateurs.

Une fausse histoire faisait même
parler un dauphin.

Si c'était vrai, on pourrait dire
qu'ils ont noyé le poisson.

La signature est souvent un autre signe,
si tant est qu'il y en ait une.

Et dans certains cas,
les auteurs ne sont pas réels

Une histoire a été attribué à un
"médecin"

qui aurait gagné 14 Peabody Récompenses
et une poignée de Pulitzer.

Ca serait très impressionnant
si ce n'était pas totalement faux.

Souvent, ces histoires bidons citent
des sources officielles

ou qui ont l'air d'être officielles,

mais si on lit la source,
elle ne soutient pas l'argument donné.

Certains fake news ne sont pas
complètement fausses,

mais elles déforment la réalité.

Ces affirmations malhonnêtes prennent
de vraies informations et les déforment,

ou prétendent qu'un événement passé
est lié à l'actualité.

Un site mensonger a utilisé un article
de CNN datant de plus d'un an auparavant

et a ajouté un nouveau titre fallacieux
et une nouvelle date de publication.

En plus d'être manipulateur,
l'article viole les droits d'auteurs.

Rappelez-vous que la satire existe.

En général, ces articles-là se proclament
comme satiriques

et peuvent même être drôles.

Mais ils ne sont pas informatifs.

Il y a aussi des satires plus contestables
qui cherchent à tromper le lecteur.

Ces posts cherchent aussi à faire cliquer
le plus possible

et génèrent de l'argent grâce
à la publicité.

Mais ils ne sont pas informatifs.

Nous savons que c'est difficile.

Le biais de confirmation pousse les gens
à croire plus ce qui correspond déjà à

leurs croyances qu'aux informations
qui les contredisent.

Mais la prochaine fois qu'un post
sur les réseaux sociaux concernant

une figure politique contraire à vos idées
vous choque directement,

prenez quelques instants pour vérifier.
Essayez ce test tout simple :

Quel genre d'histoire publie le site
"d'informations" dont vient

le post qui vient d'apparaître sur
vos réseaux sociaux?

Vous avez peut-être tendance à croire
ce que vous lisez à propos d'un politicien

que vous n'aimez pas,
mais si ce site "d'information" poste

" les gardiens de l'Antartique se vengent
des USA en attaquant la Nouvelle Zélande

avec un tremblement de terre",
réfléchissez avant de partager.

Et oui, cette histoire de tremblement de
terre est un vrai exemple de fake news.

Nous savons que vous êtes occupés,
et faire ces recherches prend du temps.

Mais des gens sont payé pour faire
ce travail-là.

Entre FactCheck.org, Snopes.com, le
Washington Post Fact Checker

et Politifact.com, il y a des chances
qu'en moins un site a déjà vérifié

la dernière info virale que vous avez
pu lire sur les réseaux sociaux.

Et souvenez-vous que les lecteurs
sont la première ligne de défense

contre les fake news.
Pour en savoir plus,

rendez-vous sur FactCheck.org.

Revision par Nathalie B.