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50 nuances de noir : mes expériences avec le colorisme | Amaya Allen | TEDxVanderbiltUniversity

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    Je suis noire.
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    Depuis aussi longtemps que je me souviens,
    c'est ainsi que je me décris
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    mais sans aucune forme de haine.
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    Je fais partie de ces enfants
    qui ont dû réfléchir à la race
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    car quand on grandit avec un Jésus blanc,
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    on se pose des questions sur pourquoi
    il ne nous ressemble pas.
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    C'est ma mère qui la première
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    a forgé mes idées
    sur la race et la diversité.
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    Son explication est simple :
  • 0:30 - 0:33
    il y a des gens qui sont noirs, blancs,
    asiatiques ou autre chose,
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    mais même si notre apparence
    est différente, on est identiques.
  • 0:36 - 0:37
    C'est tout.
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    J'étais en sixième quand j'ai découvert
    que je n'étais pas que noire.
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    J'avais en fait, une peau brune,
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    au milieu du spectre de la couleur noire.
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    Le terme de peau brune
    est relativement neuf.
  • 0:48 - 0:49
    Comparé au teint de qui ?
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    Personne ne le sait car c'est artificiel
    et ça varie d'une personne à l'autre.
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    Pourtant il y a un consensus clair
    au sein de la population
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    sur le fait que Drake a la peau claire
    et que Lupita Nyong'o a le teint foncé.
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    Je pensais que c'était plausible.
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    Il y a des gens qui ont la peau claire,
    d'autres brune ou sombre.
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    Dans mon école de Brooklyn,
    majoritairement noire,
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    je ne pensais pas qu'il y ait une division
    entre les nuances de noir.
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    Tout le monde passait du temps ensemble
    et tout le monde se respectait,
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    en dépit de l'occasionnel :
    « He ! Espèce de blackos ! »
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    Fondamentalement, enfants,
    nous nous focalisions
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    sur d'autres éléments pour déterminer
    notre stratification sociale.
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    Puis, je suis allée au lycée
    et j'ai remarqué une chose ou deux.
  • 1:30 - 1:32
    J'ai constaté que le monde autour de moi
  • 1:32 - 1:36
    avait tendance à privilégier
    ceux et celles à la peau plus claire.
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    J'ai vu qu'avec une peau plus claire,
    on a plus de likes sur Instagram,
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    que les mecs qui me plaisent
    recherchaient un certain genre de filles.
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    J'ai aussi remarqué que les personnes
    au teint plus sombre
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    n'apparaissaient pas dans les émissions
    ou les films que je regardais.
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    Mais quand il y en avait,
  • 1:51 - 1:54
    c'était la zone, le black trash,
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    des figurants.
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    Pourtant, l'impact du colorisme
    que j'ai ressenti
  • 1:59 - 2:02
    faisait partie de ces choses
    que je croyais pouvoir éviter ou gérer
  • 2:02 - 2:04
    en n'y accordant aucune énergie
    et en vivant ma vie.
  • 2:04 - 2:05
    C'est ce que j'ai fait.
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    Ça a marché un moment
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    car j'ai pu me convaincre,
    si je ne m'inclus pas dans le problème,
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    que je pouvais l'éviter.
  • 2:13 - 2:15
    Mais tout cela a changé à l'université.
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    Là-bas, parmi les étudiants
    et la pression universitaire,
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    j'ai appris beaucoup sur moi
    et encore plus sur le monde qui m'entoure.
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    Pour la première fois,
    je n'avais plus la ceinture de sécurité
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    de vivre parmi des gens
    qui pensent exactement comme moi.
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    Pour la première fois, le spectre du brun
    n'en était plus un.
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    C'était une dichotomie :
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    la peau claire versus la peau sombre.
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    On me considérait de peau sombre
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    et personne ne pensait
    que c'était une bonne chose.
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    Personne ne m'a évidemment jamais dit :
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    « Amaya, t'es moche, t'es trop noire. »
  • 2:43 - 2:46
    Mais les nombreuses micro-agressions
    ont rendu cela clair.
  • 2:46 - 2:48
    Vous savez, dans le genre :
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    « Ce n'est pas que les filles
    sombres sont moches ;
  • 2:52 - 2:54
    c'est que je préfère
    les filles au teint clair. »
  • 2:55 - 2:59
    J'ai compris à ce moment
    que le colorisme était bien vivant
  • 2:59 - 3:01
    mais que le sujet est un peu tabou.
  • 3:02 - 3:04
    Le colorisme, qu'est-ce que c'est ?
  • 3:04 - 3:06
    Ce n'est certes pas un nouveau phénomène.
  • 3:06 - 3:10
    Le terme a été inventé en 1982
    par Alice Walker qui le définit comme
  • 3:10 - 3:12
    un traitement préjudiciable
    ou préférentiel
  • 3:12 - 3:15
    entre personnes de même race
    basé sur leur couleur.
  • 3:15 - 3:18
    Le mot clé est : personnes de même race,
  • 3:18 - 3:21
    ce qui distingue le colorisme
    du racisme pur et dur.
  • 3:22 - 3:23
    Pour prendre une image,
  • 3:23 - 3:26
    si l'Amérique était un arbre,
    et ses racines étaient le racisme,
  • 3:26 - 3:28
    le coloriste serait comme une feuille
  • 3:28 - 3:30
    qui émane de la branche
    de l'eurocentrisme.
  • 3:31 - 3:35
    C'est dû au fait que dès que les Européens
    sont entrés en contact avec des Africains,
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    ils ont cru que leur race était meilleure.
  • 3:38 - 3:41
    Et toute cette idée que les peaux claires
    sont préférables aux noires,
  • 3:41 - 3:43
    car le blanc est meilleur que le noir,
  • 3:43 - 3:44
    ne s'est jamais dissipée.
  • 3:45 - 3:46
    Et ce n'est pas bon du tout
  • 3:46 - 3:50
    car ça signifie que
    non seulement les personnes noires
  • 3:50 - 3:54
    doivent gérer le racisme des Blancs
    et des personnes non noires,
  • 3:54 - 3:57
    mais elles doivent aussi gérer
    le traitement plus sévère des autres Noirs
  • 3:57 - 4:00
    car ils sont plus foncés
    qu'un sachet en papier brun.
  • 4:00 - 4:03
    Cette situation est problématique
    pour tant de raisons !
  • 4:03 - 4:05
    Je vais en soulever une ou deux
    car le temps nous manque.
  • 4:06 - 4:10
    Le colorisme crée un stéréotype sur
    un noir acceptable.
  • 4:10 - 4:12
    Ça crée un modèle Noir, si vous voulez,
  • 4:13 - 4:17
    et le colorisme sème la zizanie entre
    les personnes noires,
  • 4:17 - 4:19
    ce que les Blancs souhaitent.
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    On ne peut pas accuser de colorisme
    les personnes à la peau claire.
  • 4:24 - 4:26
    Elles sont nées ainsi.
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    Mais il y a un privilège
    lié à la peau claire
  • 4:29 - 4:32
    car ces visions, ces notions
    et ces stéréotypes
  • 4:32 - 4:34
    sur un noir acceptable
    sont accompagnées de vues,
  • 4:34 - 4:37
    de notions et de stéréotypes négatifs
  • 4:37 - 4:40
    affligeant ceux qui ne rentrent pas
    dans la case « blanchâtre » du noir.
  • 4:40 - 4:45
    Dans ces stéréotypes, on trouve moins
    d'éducation, plus de ghetto et de laideur,
  • 4:45 - 4:48
    et globalement moins propres
    que leurs alter ego plus clairs.
  • 4:48 - 4:51
    On constate cela partout
    et à travers le temps.
  • 4:51 - 4:53
    On voit cela
    dans des spectacles itinérants
  • 4:53 - 4:55
    où des Blancs se déguisent
    en caricature de Noirs
  • 4:55 - 4:58
    et prennent un air stupide
    pour se moquer des personnes noires.
  • 4:58 - 5:00
    On voit cela à la télévision aujourd'hui.
  • 5:00 - 5:03
    Des personnages noirs sont utilisés
    par les écrivains
  • 5:03 - 5:05
    comme faire-valoir des personnages
    au teint clair,
  • 5:05 - 5:09
    conférant à ce dernier un aspect
    plus vulnérable et doux.
  • 5:10 - 5:12
    Penny Proud, par exemple,
    dans Cool attitude
  • 5:12 - 5:14
    et sa meilleure amie, Dijonay Jones,
  • 5:14 - 5:17
    avec leurs huit frères et sœurs
    et des prénoms compliqués.
  • 5:17 - 5:20
    Ou Pam et Gina dans Martin.
  • 5:20 - 5:23
    On trouve ça aussi dans la littérature
    plébiscitée.
  • 5:23 - 5:25
    Par exemple, « L'œil le plus bleu »
    de Toni Morrison
  • 5:25 - 5:28
    dans lequel on répète au personnage
    principal, Pecola Breedlove,
  • 5:28 - 5:29
    sans cesse,
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    que sa couleur foncée la rend laide.
  • 5:32 - 5:33
    Elle a internalisé ça
  • 5:33 - 5:36
    et ça la pousse à haïr
    les personnes à la peau claire.
  • 5:36 - 5:38
    C'est problématique parce que
  • 5:38 - 5:42
    les personnes plus noires
    vont faire des efforts drastiques
  • 5:42 - 5:44
    pour ressembler à ce modèle noir
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    et obtenir les privilèges qui vont avec.
  • 5:47 - 5:51
    C'est pour ça que les personnes
    des Caraïbes se blanchissent la peau.
  • 5:51 - 5:53
    C'est pour ça que les femmes
    disent à leurs enfants :
  • 5:53 - 5:56
    « Ne vas pas dehors trop longtemps
    ou tu vas noircir. »
  • 5:56 - 5:59
    C'est pour ça que certains hommes
    et femmes noirs
  • 5:59 - 6:02
    cherchent un partenaire
    au teint le plus clair possible
  • 6:02 - 6:06
    pour avoir des enfants
    à la peau moins foncée qu'eux.
  • 6:08 - 6:12
    La haine de soi se transmet ainsi
    et sème la zizanie entre nous.
  • 6:12 - 6:14
    Une autre chose à comprendre :
  • 6:14 - 6:17
    faire en sorte que les personnes noires
    ne s'entendent pas :
  • 6:17 - 6:18
    ce n'est pas récent.
  • 6:18 - 6:21
    Les Blancs ont utilisé ça pendant
    l'esclavage pour diviser et conquérir
  • 6:21 - 6:24
    et continuent d'agir ainsi
    pour les mêmes raisons.
  • 6:24 - 6:25
    Si les noirs se détestent
  • 6:25 - 6:29
    pour une raison aussi naturelle
    et biologique que la couleur de leur peau,
  • 6:30 - 6:32
    il y a moins de chances
    qu'ils se coalisent
  • 6:32 - 6:35
    et donc, c'est moins compliqué
    pour rester au pouvoir.
  • 6:35 - 6:39
    Ce phénomène est très bien décrit dans
    le film de Spike Lee : « School Daze ».
  • 6:39 - 6:41
    Une des scènes principales du film
    est une scène musicale
  • 6:41 - 6:45
    où des femmes à la peau claire et sombre
    se lancent des insultes, dont :
  • 6:45 - 6:48
    « négresse », « crépue »
    et « j'aurais aimé être ».
  • 6:48 - 6:53
    Les personnes blanches utilisent ça
    pour absoudre leurs intentions racistes,
  • 6:53 - 6:55
    ou leurs notions racistes.
  • 6:55 - 6:57
    En offrant aux modèles noirs
    des privilèges spéciaux,
  • 6:57 - 6:59
    en les soutenant
    dans leur ascension sociale,
  • 6:59 - 7:03
    ils peuvent exhiber ces modèles
    aux autres personnes noires et affirmer :
  • 7:03 - 7:05
    « Ce n'est pas le système
    qui explique votre échec.
  • 7:05 - 7:06
    Regardez :
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    ils ont réussi et vous êtes
    responsable de votre échec.
  • 7:09 - 7:11
    Ces modèles noirs...
  • 7:12 - 7:13
    réussissent. »
  • 7:14 - 7:15
    Et le plus fou dans tout ça,
  • 7:16 - 7:19
    c'est que ce phénomène ne se limite pas
    à la communauté noire.
  • 7:19 - 7:23
    Les communautés asiatiques,
    d'Asie du sud-est, et latino
  • 7:23 - 7:24
    vivent la même chose.
  • 7:25 - 7:28
    Le colorisme dans ces communautés
    adopte des formes variées.
  • 7:28 - 7:30
    Une pub pour une blanchisserie chinoise
  • 7:30 - 7:33
    où un homme à la peau sombre
    entre dans la machine à laver
  • 7:33 - 7:36
    pour se blanchir et devenir plus Chinois,
  • 7:36 - 7:38
    ou des Philippins
  • 7:38 - 7:41
    qui sont considérés
    comme la lie de l'Asie
  • 7:41 - 7:42
    car ils ont la peau foncée.
  • 7:43 - 7:46
    À Bollywood, une contestation
    s'est répandue récemment
  • 7:46 - 7:49
    car le casting des films inclut
    une palette de teints trop uniforme
  • 7:49 - 7:52
    pour représenter la totalité
    de la population indienne.
  • 7:52 - 7:53
    Résultat :
  • 7:53 - 7:57
    des personnes ont créé des mouvements
    en réaction à cette propagande néfaste,
  • 7:57 - 8:00
    dont Nandita Das, avec sa campagne :
    « Pourquoi le sombre est beau ».
  • 8:01 - 8:05
    Des stars latino comme Amara La Negra
    ont reçu des retours de flamme violents
  • 8:05 - 8:09
    en tentant de briser le moule
    dominant de l'apparence latino
  • 8:09 - 8:12
    dont l'analyse outrageuse
    de ses cheveux et de sa peau,
  • 8:12 - 8:17
    les accusations de se déguiser en noire
    ou de ne pas être vue comme latino.
  • 8:18 - 8:21
    Cela influence négativement
    tant de personnes
  • 8:21 - 8:23
    qu'on pourrait croire que plus de gens
    élèvent la voix.
  • 8:23 - 8:27
    Certes, l'intérêt sur le colorisme
    s'accentue.
  • 8:27 - 8:31
    Mais ces mouvements ne sont pas
    aussi visibles que ça le pourrait,
  • 8:31 - 8:34
    parce que tout le monde trouve ça naturel.
  • 8:34 - 8:36
    Ils ne connaissent rien d'autre.
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    Ils ont grandi dans cet environnement.
  • 8:38 - 8:41
    Et même en grandissant
    dans une famille comme la mienne,
  • 8:41 - 8:42
    où on apprend
  • 8:42 - 8:45
    que notre peau noire est belle
    que notre peau brune est belle,
  • 8:45 - 8:48
    que notre peau sombre est super
    et que nos cheveux sont magnifiques,
  • 8:48 - 8:50
    dès qu'on sort de la maison,
  • 8:50 - 8:53
    on ressent les effets du colorisme,
  • 8:53 - 8:54
    un point c'est tout.
  • 8:54 - 8:57
    Pourquoi vous raconter tout ça ?
  • 8:57 - 8:59
    Je pense que le dicton dit :
  • 8:59 - 9:02
    « La première étape de la guérison
    est d'admettre qu'on a un problème. »
  • 9:02 - 9:05
    Certes, il y a de nombreux problèmes,
    heu, Trump...
  • 9:05 - 9:10
    Mais si certains sont résolus,
    c'est parce que des gens
  • 9:10 - 9:13
    ne ménagent aucun effort
    pour attirer l'attention du public
  • 9:13 - 9:15
    et reconnaître
    qu'on doit régler un souci.
  • 9:16 - 9:17
    Et ça en fait partie.
  • 9:17 - 9:20
    Je n'ai pas de solution pour le colorisme
  • 9:20 - 9:24
    car je suis une seule fille
    avec un seul vécu,
  • 9:24 - 9:26
    mais je souhaite insister sur une chose.
  • 9:26 - 9:29
    Dès que les États-Unis,
    et le reste du monde en fait,
  • 9:29 - 9:32
    comprendront que le colorisme
    n'est pas naturel,
  • 9:32 - 9:35
    et qu'au lieu d'instiller dans nos esprits
    depuis des générations
  • 9:35 - 9:37
    que plus la peau est claire, mieux c'est,
  • 9:37 - 9:40
    on commencera enfin, en tant qu'humains,
    le processus de décolorisation.
  • 9:40 - 9:43
    On doit reléguer ça dans le passé
  • 9:43 - 9:47
    car souhaitons-nous
    vraiment un monde pareil ?
  • 9:47 - 9:48
    Merci.
  • 9:48 - 9:51
    (Applaudissements)
Title:
50 nuances de noir : mes expériences avec le colorisme | Amaya Allen | TEDxVanderbiltUniversity
Description:

Que l'on soit noir, blanc ou asiatique ou autre, cela affecte tous les humains. C'est un jugement que nous faisons sur l'autre au sein de notre propre race basé sur un système établi il y a si longtemps qu'on n'existait même pas en pensée. C'est gravé en nous. Nous en sommes inconscient. C'est un camouflage qui est toujours couvert. C'est laid. C'est la beauté. C'est l'histoire. C'est « son histoire ». C'est mon histoire. Le coloriste.

Amaya Allen est en deuxième année préparatoire de Droit et en étude de l'histoire, de la société et de la communication à l'université Vanderbilt. Originaire de Queens, à New York, Allen a sortie du lycée préparatoire avec les félicitations du jury en 2017. Elle a reçu une bourse de la Posse Foundation. À Vanderbilt, est consultante résidente à l'école E. Bronson Ingram. Elle est associée à de nombreuses associations estudiantines dont l'association des étudiants des Caraïbes et Evolve. L'été, Amaya a fait des stages à la Société d'Asie et à QBE Norh America. Après son diplôme, elle projette d'entrer dans la faculté de Droit dans une université de New York.

Amaya aime manger des muffins aux myrtilles, regarder en boucle « Mme Maisel, femme fabuleuse » et regarder trop de vidéos sur les coiffures naturelles sur Youtube. Son pire cauchemar est d'atteindre le sommet dans la vie car elle est convaincue que son chemin ne peut qu'aller en montant.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus: http: //ted. com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
09:55

French subtitles

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