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Enseigner l'Histoire au 21e siècle | Thomas Ketchell | TEDx Liege

  • 0:14 - 0:16
    Je suis impressionné
    par toutes ces conférences
  • 0:16 - 0:18
    sur le thème de
    la renaissance aujourd'hui.
  • 0:18 - 0:19
    Je crois que
  • 0:19 - 0:21
    l'humanité fonctionne suivant
    un cycle de renaissances
  • 0:21 - 0:23
    et nous sommes au carrefour
    d'un nouveau cycle.
  • 0:23 - 0:26
    Nos vies sont de plus en plus
    numérisées.
  • 0:26 - 0:28
    Et avec le temps, l'éducation
    suivra le même chemin.
  • 0:29 - 0:31
    En tant qu'historien, j'ai eu beaucoup
    de difficultés à trouver un emploi.
  • 0:31 - 0:34
    En fait, j'ai fini par me retrouver
    dans l'industrie environnementale
  • 0:34 - 0:35
    au Kenya, en Afrique orientale,
  • 0:35 - 0:37
    à travailler sur des projets
    d'énergie renouvelable
  • 0:37 - 0:40
    axés sur le biogaz dans les
    communautés rurales.
  • 0:41 - 0:43
    Ensuite, je me suis retrouvé
    à Pékin en Chine
  • 0:43 - 0:45
    et vous pouvez voir
    la photo derrière moi
  • 0:45 - 0:47
    d'un magnifique
    après-midi ensoleillé
  • 0:47 - 0:48
    dans la capitale chinoise.
  • 0:48 - 0:50
    J'en avais assez de respirer
  • 0:50 - 0:52
    cet air souillé, pollué, ce smog.
  • 0:52 - 0:53
    Je n'arrêtais pas
    de mettre en garde
  • 0:53 - 0:55
    mes amis et ma famille
  • 0:55 - 0:56
    contre ce que c'était de vivre
    dans ces circonstances.
  • 0:56 - 0:58
    Mais ils ne m'ont pas vraiment cru.
  • 0:58 - 1:00
    J'ai donc décidé
    de fouiller dans l'Histoire.
  • 1:00 - 1:02
    Grâce à mon diplôme en histoire,
    je me suis demandé
  • 1:02 - 1:04
    quels étaient les événements
    marquants selon moi?
  • 1:04 - 1:07
    Le Grand Smog de Londres en 1952.
  • 1:07 - 1:09
    12 000 personnes
    ont perdu la vie en 5 jours.
  • 1:09 - 1:11
    12 000 personnes.
  • 1:11 - 1:13
    C'est la pire catastrophe
    d'origine humaine
  • 1:13 - 1:14
    liée à la pollution
    de l'air jamais connue.
  • 1:14 - 1:16
    Et pourtant, rares sont ceux
    qui en ont entendu parler.
  • 1:16 - 1:18
    Ce que j'ai alors décidé de faire,
  • 1:18 - 1:20
    ce fut de créer un personnage de fiction,
  • 1:20 - 1:22
    quelqu'un qui s'est réveillé en 1952,
  • 1:22 - 1:24
    qui avait un smartphone et qui a
    commencé à tweeter ce qu'il voyait.
  • 1:24 - 1:28
    Il tweetait comme s'il vivait vraiment
    cet événement en temps réel
  • 1:28 - 1:29
    alors que ça s'est passé il y a 60 ans.
  • 1:29 - 1:31
    J'ai utilisé le hashtag "#GreatSmog"
  • 1:31 - 1:34
    et je parlais dans un langage
    avec lequel les enfants étaient familiers,
  • 1:34 - 1:35
    un langage qu'ils comprenaient.
  • 1:36 - 1:38
    Nous avons reçu l'aide des médias,
  • 1:38 - 1:40
    nous avons reçu l'aide d'écologistes
  • 1:40 - 1:42
    et tout le monde a commencé
    à suivre ce fil,
  • 1:42 - 1:44
    à revivre cet événement historique.
  • 1:45 - 1:47
    C'était là le véritable impact
    du Grand Smog,
  • 1:47 - 1:49
    personne ne savait ce qu'il
    s'était passé à l'époque.
  • 1:49 - 1:52
    Ce n'est qu'au moment où les
    hôpitaux ont commencé à se remplir,
  • 1:52 - 1:54
    où les gens mouraient de crises
    cardiaques dans les rues,
  • 1:54 - 1:57
    où les gens mouraient chez
    eux pendant leur sommeil.
  • 1:58 - 2:00
    Et pourtant, ils ne se rendaient pas
    vraiment compte
  • 2:00 - 2:02
    du nombre de gens qui
    étaient en train de mourir.
  • 2:02 - 2:04
    Ce n'est qu'au moment où les
    morgues étaient pleines à craquer
  • 2:04 - 2:06
    qu'ils ont pris conscience du
    véritable impact du Grand Smog.
  • 2:07 - 2:11
    J'ai donc créé 422 tweets
    en l'espace de 5 jours
  • 2:11 - 2:14
    et j'ai atteint des millions
    de followers sur Twitter.
  • 2:14 - 2:16
    Vous vous demandez donc surement
  • 2:16 - 2:20
    « Quel est l'intérêt ? Pourquoi
    ai-je fait ça ? À quoi ça sert ? »
  • 2:20 - 2:24
    Eh bien, je l'ai fait parce que l'Histoire
    demeure encore au Moyen-Âge.
  • 2:24 - 2:26
    L'enseignement de l'histoire
  • 2:26 - 2:28
    son contexte dépassé,
    ses discours dépassés
  • 2:28 - 2:30
    ennuient tout simplement les enfants.
  • 2:32 - 2:33
    Si vous voulez qu'un enfant haïsse
    son iPad, téléchargez-y
  • 2:33 - 2:35
    un manuel scolaire.
  • 2:35 - 2:36
    C'est exactement la même
    chose avec l'histoire.
  • 2:36 - 2:38
    On ne peut pas se référer qu'à
    des personnages statiques,
  • 2:38 - 2:39
    et des dates et des chiffres.
  • 2:39 - 2:41
    Ça n'intéresse plus les enfants.
  • 2:41 - 2:43
    Il faut rendre l'Histoire vivante,
  • 2:43 - 2:45
    il faut, en fait, que
    les enseignants utilisent
  • 2:45 - 2:47
    le pouvoir de la technologie et
    qu'ils racontent des histoires.
  • 2:48 - 2:51
    Voilà mon combat quotidien en tant
    qu'entrepreneur en technologie.
  • 2:53 - 2:55
    Cependant, l'innovation n'est pas simple.
  • 2:55 - 2:59
    Notre mission est d'amener les écoles
    à avoir une nouvelle vision,
  • 2:59 - 3:02
    à acquérir une certaine ouverture
    d'esprit et à chercher à collaborer.
  • 3:04 - 3:07
    Voici quelques exemples d'innovateurs
  • 3:07 - 3:09
    qui utilisent la technologie et
    l'associent à l'Histoire
  • 3:09 - 3:11
    pour lui donner vie.
  • 3:11 - 3:14
    L'un des professeurs avec qui j'ai
    discuté il y a quelques mois, Corina,
  • 3:14 - 3:16
    travaille dans les écoles de Steve Jobs
  • 3:16 - 3:19
    - oui, elles existent bel et bien,
    à Almere aux Pays-Bas -
  • 3:19 - 3:21
    et m'a tout simplement dit que
  • 3:21 - 3:23
    ce qu'elle aimait à propos
    de l'intégration de la technologie
  • 3:23 - 3:25
    en cours d'histoire,
  • 3:25 - 3:27
    c'est que ça donne vie au contenu
  • 3:27 - 3:29
    et invite les élèves à participer.
  • 3:29 - 3:31
    Ça a attisé la curiosité de ses élèves,
  • 3:31 - 3:34
    Ça a ravivé cette étincelle de
    curiosité au fond d'eux,
  • 3:34 - 3:36
    ce qui les a amenés à vouloir
    explorer davantage
  • 3:36 - 3:39
    et à se renseigner davantage
    sur cet événement historique.
  • 3:39 - 3:42
    Et c'est exactement... et elle a raison !
  • 3:42 - 3:45
    Chacun des professeurs d'Histoire que
    j'aimais et dont je me souviens
  • 3:45 - 3:46
    m'a raconté une histoire poignante.
  • 3:46 - 3:47
    Maintenant que les enseignants
    disposent de la technologie
  • 3:47 - 3:49
    pour donner un souffle
    nouveau à l'Histoire,
  • 3:49 - 3:50
    c'est très simple.
  • 3:52 - 3:55
    Le deuxième exemple que je souhaite
    vous présenter est Minecraft.
  • 3:55 - 3:57
    Pour ceux d'entre vous qui ne
    connaissent pas Minecraft,
  • 3:57 - 3:59
    il s'agit d'un jeu bac-à-sable 3D
  • 3:59 - 4:02
    où les joueurs peuvent créer ces univers
    impressionnants en partant de rien.
  • 4:03 - 4:09
    Minecraft est génial car il incite à la
    collaboration, à la citoyenneté numérique
  • 4:09 - 4:10
    et j'entends par là
  • 4:10 - 4:13
    l'éthique d'internet et aussi les
    questions de protection de la vie privée.
  • 4:13 - 4:16
    Ceci permet véritablement aux gens
    de chatter et de discuter des évènements.
  • 4:17 - 4:19
    Ce qui était si génial
    à propos de Minecraft
  • 4:20 - 4:22
    est que c'est un étudiant qui l'a créé
  • 4:22 - 4:23
    pour son cours de latin.
  • 4:23 - 4:26
    L'étudiant, avant Minecraft,
  • 4:26 - 4:29
    ne se sentait pas pris par
    le contenu du cours,
  • 4:29 - 4:30
    il avait des difficultés pour étudier.
  • 4:30 - 4:33
    Il a donc créé
    ces thermes romains lui-même.
  • 4:34 - 4:36
    Et c'est à partir de là
    qu'il a appris le latin
  • 4:36 - 4:39
    et a commencé à faire des visites guidées
    aux autres joueurs en latin.
  • 4:39 - 4:41
    Je veux dire,
    à quel point est-ce engageant
  • 4:41 - 4:42
    et à quel point est-ce
    source d'inspiration ?
  • 4:42 - 4:44
    Il y a là tellement de créativité.
  • 4:45 - 4:46
    Mon troisième exemple est un professeur
  • 4:46 - 4:48
    pour qui j'ai du respect et que j'admire,
  • 4:48 - 4:49
    Enrique Legaspi.
  • 4:49 - 4:52
    Il enseigne les sciences sociales
    aux États-Unis.
  • 4:52 - 4:53
    Et ce qu'il fait,
  • 4:53 - 4:56
    il utilise Twitter de façon active
    au sein de sa salle de classe.
  • 4:56 - 4:59
    Il utilise cet outil pour
    inciter les étudiants
  • 4:59 - 5:01
    à collaborer sur Internet,
    à discuter d'événements,
  • 5:01 - 5:04
    et il utilise un hashtag
    pour un événément.
  • 5:04 - 5:05
    Il a, en fait, découvert
  • 5:05 - 5:06
    que les étudiants sont
    bien plus impliqués
  • 5:06 - 5:08
    dans l'étude de l'Histoire.
  • 5:08 - 5:09
    Il a aussi observé
  • 5:09 - 5:11
    que les timides de la classe
    osaient désormais s'exprimer.
  • 5:11 - 5:14
    Donc, chacun des étudiants
    lors de ses cours a un rôle
  • 5:14 - 5:16
    et se sent impliqué au sein de la classe.
  • 5:16 - 5:20
    Enrique fait partie
    des nombreux enseignants
  • 5:20 - 5:22
    qui le font.
  • 5:22 - 5:23
    Et c'est ce que je souhaite faire
  • 5:23 - 5:25
    en tant qu'entrepreneur en
    technologie éducative,
  • 5:25 - 5:27
    c'est donner vie à ses histoires,
  • 5:27 - 5:29
    rendre l'Histoire vivante et dynamique,
  • 5:29 - 5:32
    la rendre agréable et
    amusante pour les étudiants,
  • 5:32 - 5:34
    les impliquer.
  • 5:35 - 5:38
    Malheureusement, il est
    difficile d'y arriver.
  • 5:39 - 5:41
    Avec le pouvoir d'Internet,
  • 5:41 - 5:44
    des millions et millions de
    personnes ont accès au web.
  • 5:44 - 5:46
    Nous pouvons permettre que
  • 5:46 - 5:48
    les étudiants de différentes
    salles de classes collaborent
  • 5:48 - 5:50
    mais aussi des étudiants
    de différents pays.
  • 5:50 - 5:53
    Un exemple,
  • 5:53 - 5:56
    qui parle peut-être à beaucoup de gens
    dans cette salle aujourd'hui,
  • 5:56 - 5:58
    l'indépendance du Congo.
  • 5:59 - 6:01
    Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir des
    étudiants qui collaborent à propos de
  • 6:01 - 6:06
    cet événement sur une plateforme où
    ils discutent et travaillent ensemble ?
  • 6:06 - 6:08
    Comment était la vie
  • 6:08 - 6:10
    d'un étudiant au Congo
  • 6:10 - 6:11
    lorsque le pays était
    colonisé par les Belges ?
  • 6:11 - 6:13
    Comment était la vie
  • 6:13 - 6:15
    d'un étudiant belge en Belgique
  • 6:15 - 6:18
    et discuter de la colonisation belge.
  • 6:18 - 6:20
    Pourquoi ces étudiants
  • 6:20 - 6:22
    de différents pays,
    de différents continents
  • 6:22 - 6:24
    ne pourraient-ils pas discuter
    et travailler ensemble ?
  • 6:25 - 6:26
    Cependant, pour y arriver,
  • 6:26 - 6:29
    nous devons faire preuve d'audace,
    d'imagination et de créativité.
  • 6:30 - 6:33
    Malheureusement, nos écoles n'autorisent
    pas encore ce type d'enseignement.
  • 6:33 - 6:34
    Les écoles doivent donc
    changer leur vision des choses
  • 6:34 - 6:36
    afin de faire avancer la situation.
  • 6:37 - 6:42
    Nos étudiants sont
    très liés à leurs smartphones.
  • 6:42 - 6:44
    Ils ont besoin que leurs compétences
    soient adaptées au 21e siècle.
  • 6:45 - 6:47
    Ces compétences du 21e siècle
  • 6:47 - 6:52
    reposent sur des compétences cognitives,
    sur l'innovation et la reconnaissance.
  • 6:53 - 6:58
    Pour y arriver, nous devons
    permettre aux étudiants
  • 6:59 - 7:01
    d'avoir un véritable accès
    à la technologie.
  • 7:01 - 7:03
    Les écoles doivent changer la
    façon dont elles enseignent
  • 7:03 - 7:05
    les lettres et les sciences sociales.
  • 7:07 - 7:08
    Nous ne sommes plus à une époque où
  • 7:08 - 7:11
    quelqu'un comme Henry Ford
    voulait des travailleurs qui
  • 7:11 - 7:13
    étaient obéissants, qui écoutaient
  • 7:13 - 7:14
    et qui ne posaient aucune question.
  • 7:14 - 7:18
    Aujourd'hui, quelqu'un comme
    Larry Page veut des gens
  • 7:18 - 7:22
    qui répondent à des questions
    qui n'ont pas encore de réponses
  • 7:22 - 7:23
    et il veut des créateurs.
  • 7:23 - 7:26
    Mais le plus important,
    il veut des innovateurs.
  • 7:27 - 7:30
    C'est exactement ce vers quoi
    nous devons aller
  • 7:30 - 7:31
    en ce qui concerne l'Histoire.
  • 7:31 - 7:33
    « Les médias sociaux sont répréhensibles,
  • 7:33 - 7:35
    nous ne devrions pas
    les utiliser en classe. »
  • 7:35 - 7:38
    Je suis fatigué et j'en ai vraiment marre
  • 7:38 - 7:39
    d'entendre cet argument
  • 7:39 - 7:40
    venant d'enseignants de haut niveau.
  • 7:40 - 7:41
    Laissons donc les étudiants
  • 7:41 - 7:43
    utiliser ces outils.
  • 7:43 - 7:45
    Laissons les s'engager dans l'Histoire.
  • 7:45 - 7:49
    Vous devez en fait les inciter
    à utiliser des outils
  • 7:49 - 7:51
    qui sont utiles pour l'avenir.
  • 7:51 - 7:53
    Ils n'ont plus besoin
    de manuels scolaires.
  • 7:53 - 7:54
    Ils peuvent faire une recherche
    sur Google en 2 secondes
  • 7:54 - 7:56
    et trouver la réponse.
  • 7:57 - 7:59
    Comme le disait Monsieur Ken Robinson:
  • 7:59 - 8:00
    « Personne ne sait
  • 8:00 - 8:02
    ce qu'il se passera dans le futur
  • 8:02 - 8:05
    mais tout le monde porte un
    intérêt à l'enseignement. »
  • 8:06 - 8:07
    Je pense qu'il a raison.
  • 8:07 - 8:08
    Ces mots prennent tout leur sens,
  • 8:08 - 8:10
    surtout en ce qui concerne
    l'avenir des lettres et sciences humaines,
  • 8:10 - 8:12
    et l'Histoire en particulier.
  • 8:12 - 8:14
    Un enfant ne nait plus
  • 8:14 - 8:18
    avec un bloc-notes et un stylo en main.
  • 8:18 - 8:21
    Il nait avec la technologie
    au bout des doigts.
  • 8:22 - 8:24
    Donc, ma brève présentation d'aujourd'hui
  • 8:24 - 8:27
    concerne tout particulièrement
    le rêve, l'évasion,
  • 8:27 - 8:28
    et voir grand,
  • 8:28 - 8:30
    inciter à la collaboration.
  • 8:30 - 8:31
    Personnaliser l'Histoire,
  • 8:31 - 8:32
    impliquer les enfants,
  • 8:32 - 8:34
    les engager dans l'Histoire.
  • 8:35 - 8:38
    C'est exactement vers où
    j'essaye d'aller aujourd'hui.
  • 8:38 - 8:39
    C'est d'aller là
  • 8:39 - 8:41
    et vraiment faire la différence.
  • 8:42 - 8:44
    Le sujet de ces conférences
    aujourd'hui est la renaissance.
  • 8:44 - 8:46
    Je pense que nous devrions
    procéder à une Renaissance
  • 8:46 - 8:49
    de la façon dont l'Histoire
    est enseignée dans les classes
  • 8:49 - 8:51
    à travers le pays et à travers le monde.
  • 8:51 - 8:52
    Merci beaucoup.
  • 8:52 - 8:54
    (Applaudissements)
Title:
Enseigner l'Histoire au 21e siècle | Thomas Ketchell | TEDx Liege
Description:

Thomas Ketchell a 25 ans et il partage avec nous son expérience qui consiste à amener les écoles du monde entier à enseigner l'Histoire d'une toute nouvelle façon: avec l'aide de la technologie. Il explique en détails son expérience, qui fut une réussite, par le biais de Twitter lorsqu'il vivait à Pékin: il a vécu quotidiennement dans un environnement où la qualité de l'air était menacante. De retour au bercail, il voulait alerter les gens sur ces conditions de l'air déplorable. Il décide alors avec son collègue Steven Chiu de reconstituer l'événement du Grand Smog de Londres de 1952 et de le diffuser sur les médias sociaux. Le succès de cette reconstitution a eu un impact mondial ce qui a encouragé Steven et Thomas à tout les deux fonder "Hstry" qui remet en scène des événements historiques à travers un personnage pour donner vie à l'Histoire. Hstry met désormais à disposition des intrigues interactives d'événements historiques que ce soit pour les écoles primaires ou les écoles secondaires du monde entier. Leur but ultime est de devenir la plateforme numérique d'apprentissage leader en Histoire.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
09:01

French subtitles

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